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Yariv Elbaz, le marchand de sable

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Dès les premières semaines de l’année 2017, plusieurs poids lourds de la presse africaine ont annoncé en grandes pompes, la mise en place d’une architecture juridico-financière qui permettra à Forafric, une fois l’opération finalisée, de contrôler trois grandes unités agroalimentaires en Afrique occidentale à savoir les Grands Moulins de Dakar, les Grands Moulins d’Abidjan et la Compagnie sucrière sénégalaise.

Yariv Elbaz lors de NY Forum Africa

Leader marocain des semoules, le meunier Forafric est sous l’escarcelle du fonds Ycap depuis 2014. Mais le bilan de cette opération, annoncée comme étant un investissement opéré via le Fonds Gabonais d’Investissements Stratégiques, laisse paraître plusieurs zones d’ombre.

En effet, comment le banquier d’affaires, Yariv Elbaz, qui a  déjà montré des signes de faiblesse quant à la gestion industrielle du meunier Forafric, peut-il réussir et assurer la gestion et la pérennité de nouvelles acquisitions industrielles lourdes, opérant dans un secteur d’activités aussi sensible et mettant en équation les problématiques de sécurité alimentaire des pays subsahariens et leur approvisionnement en denrées de première nécessité, alors que les professionnels du secteur continuent de s’interroger sur les attendus de ce montage ?

Par ailleurs, l’opération financière du rachat des trois poids lourds sénégalais et ivoirien, d’un montant évalué à près de 1 milliard d’euros, n’a encore, jusqu’à présent, pas été officiellement bouclée. Car, mis à part l’effet d’annonce via les cabinets conseil Valyans et Norton Rose Fulbright, on attend toujours de voir la concrétisation de cette opération qui laisse suspicieux plusieurs milieux d’affaires du continent.

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