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Bastille Day

Laurence Haïm quitte En Marche !

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La communicante d’Emmanuel Macron, Laurence Haïm, quitte le mouvement en Marche ! C’est ce qu’elle vient d’annoncer à l’instant sur son compte Twitter. Correspondante d’I-Télé à Washington, elle quitte son poste en janvier 2017, pour rejoindre l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron, candidat à l’élection présidentielle de 2017, en tant que porte-parole, où elle devrait s’occuper des questions internationales.

La journaliste franco-israélienne de 51 ans, ancienne correspondante du groupe Canal+, de l’agence CAPA et d’I-Télé à Washington de 1992 à 2017, est une des rares journalistes français à avoir été accrédités à la Maison Blanche et au Pentagone. Et aussi seule journaliste française à avoir décroché une interview exclusive avec l’ancien président américain Barack Obama, dont elle a couvert la campagne électorale.

« Je l’ai appelé pour lui dire – J’ai envie de vous apporter mon expérience de journaliste –« 

En 2016, elle couvre de nouveau la campagne pour l’élection présidentielle américaine jusqu’à la victoire de Donald Trump. Le 10 janvier 2017, elle annonce son départ de la chaîne I-Télé et, dès le lendemain, rejoint l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron, candidat à l’élection présidentielle de 2017, en tant que porte-parole, «chargée des questions internationales», fonction dont les contours précis et exacts n’ont pas été clairement définis.

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Après la victoire d’Emmanuel Macron à la présidentielle et la composition du nouveau gouvernement, Laurence Haïm s’attendait à être «récompensée» par un poste dans l’exécutif dirigé par Edouard Philippe. Mais c’est à Christophe Castaner qu’échoit la fonction de porte-parole du gouvernement dont elle rêvait. Laurence Haïm qui a mal vécu cette marginalisation, a choisi la veille de la visite de Donald Trump pour le Bastille Day pour annoncer son départ de l’équipe d’Emmanuel Macron.

LE1

A la veille d’une visite historique de Trump en France pour le Bastille Day, Paris annule le redressement fiscal de Google

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La justice française a annoncé ce soir l’annulation du redressement fiscal dont faisait l’objet Google en France. Le fisc français réclamait 1,1 milliards d’euros au géant américain du web. Le « geste » de Paris n’est pas étranger à la visite que compte effectuer le président américain en France à compter de jeudi, durant laquelle il participera, vendredi, aux festivités du 14-Juillet.

Le tribunal administratif de Paris a décidé, ce mercredi, d’annuler la procédure de redressement fiscal à l’égard de Google. La justice française ayant estimé qu’elle était injustifiée au regard de la manière dont Google menait ses activités en France.

En juin dernier, le rapporteur public du Tribunal administratif de Paris avait déjà considéré que Google ne devait pas être astreint à un redressement fiscal de 1,1 milliard d’euros qu’entend lui imposer le fisc, étant donné que le groupe américain ne disposait pas d' »établissement stable » en France qui justifierait un tel redressement.

La décision du Tribunal administratif français survient la veille d’une visite cruciale et historique que compte effectuer le président américain en France. Fervent défenseur des jeunes entrepreneurs qui prônent la liberté économique, numérique notamment, Emmanuel Macron est l’avocat de la libre initiative et se veut le président contemporain de la génération Station F, au même titre qu’Obama était celui de la Silicon Valley. Il ne pouvait donc pas recevoir un Donald Trump avec un jugement en défaveur de Google. Il ne serait pas étonnant que le géant mondial du web, avec ce message de haute dimension politique de la part de Paris, et après la révolution conduite par le Brexit, décide de s’installer dans le plus grand campus de start-up au monde voulu par Xavier Niel et inauguré par…Emmanuel Macron !

Et c’est justement lors d’une conversation téléphonique qu’il a eue avec le président français le 27 juin dernier, que le président américain a confirmé sa présence à Paris lors du Défilé du 14-Juillet –ou le Bastille Day comme l’appelle les américains- en réponse à l’invitation formulée par Emmanuel Macron un mois plus tôt. Comme le président français, Donald Trump a le goût de la discipline militaire et de l’ordre.

Ce ne sera pas la première rencontre entre les deux hommes. Les présidents français et américain ont déjà eu l’occasion de faire connaissance et de s’apprécier lors du sommet de l’OTAN à Bruxelles le 25 mai dernier, et au cours du sommet du G20, à Hambourg, le 7 juillet.

LE1