Mark Zuckerberg, patron du réseau social Facebook, se trouve dans de beaux draps depuis les révélations le weekend de la presse britannique et américaine d’informations sur le détournement de données personnelles de 50 millions d’abonnés par une firme britannique Cambridge Analytica, dont l’actionnaire et vice-président n’est autre que Stephen Bannon, l’ex-conseiller de Trump. La société Cambridge Analytica se veut spécialisée dans la communication et les campagnes électorales à travers le monde. Les données collectées ont été communiquées sans le consentement des utilisateurs au service de la campagne présidentielle américaine de Donald Trump afin de peser sur le choix des électeurs américains.
Cambridge Analytica Papers
Tout est parti grace à un lanceur d’alerte, Christopher Wylie, qui a mis à la disposition des journalistes d’investigations du The Observer et du Guardian, des documents confidentiels provenant de Cambridge Analytica, une société britannique spécialisée dans le data mining (analyse des données). L’enquête a permis de lever le voile sur les pratiques illicites de collecte de données principalement celles de Facebook, qui ont permis, entre autres, de jouer un un rôle clé dans la victoire de Donald Trump dans les élections présidentielles. Lire ici