Bourde ? Corruption ? Ou acte de Trahison ? Les accusations vont bon trains contre celui qui a dilapidé l'héritage de De Gaulle et dernier pilier de la souveraineté de la France, son nucléaire. Le coupable est tout désigné et il ne s'en cache pas. Il s'agit bien sur d'Emmanuel Macron, instigateur de l'affaire d'État, le scandale Alstom.
«Contemplez la gestion de la France, contemplez le niveau de préservation de la souveraineté française, contemplez le niveau en guerre économique de nos élites, puis extrapolez les conséquences pour vos enfants» a écrit mercredi dernier, la célèbre émission ThinkerView sur X.
La réaction de ThinkerView survient après la publication par LesEchos, d'une enquête qui informe les français que leurs centrales nucléaires ne peuvent plus être maintenues et que le programme de construction de nouvelles centrales, que leur a vendu Macron, est désormais compromis.
Il y a péril dans la demeure. La souveraineté énergétique de la France et sa sécurité national sont compromises.
Les intérêts de Bouygues avant ceux de la France
Pour connaitre les raisons de cette alerte lancée par LesEchos, il faut revenir à 2012.
Emmanuel Macron, tout frais secrétaire général adjoint de l’Élysée, commanda aux consultants d’A.T Kearney une étude sur les avantages d’une fusion Alstom, fleuron français de l'énergie nucléaire, et de son concurrent l'américain General Electric.
Une fois nommé ministre de l'économie en 2014, à la place d'Arnaud Montebourg, farouche opposant à l'opération de fusion, Macron autorise la cession de la branche énergie d'Alstom au géant américain.
La vente concernait surtout un joyau de technologie tricolore : les turbines Arabelle, les plus puissantes du monde, équipant de très nombreuses centrales nucléaires à travers le monde.
Selon une enquête parlementaire, un rapport secret montrait que l'opération avait pour but d’aider le groupe Bouygues à se débarrasser de sa participation de 30 % dans Alstom, représentant l’immobilisation de plus de 3,5 milliards d’euros.
De plus, cette décision a été prise alors qu'Alstom faisait l'objet de poursuites judiciaires aux États-Unis, soulevant des préoccupations quant à la sécurité nationale et à la perte de contrôle sur des technologies nucléaires critiques.
La vente a été interprétée par de nombreux observateurs comme une manœuvre américaine visant à s'approprier des activités nucléaires stratégiques en France.
Cette transaction a été perçue comme une grave erreur stratégique à long terme, mettant en péril la souveraineté énergétique de la France.
«Haute trahison»
Plusieurs responsables politiques sont montés au créneau pour dénoncer la «responsabilité» d'Emmanuel Macron dans le dossier General Electric. Ils critiquent également le calendrier de l'annonce de la suppression d'un millier d'emplois, juste après les élections européennes.
«Une vente problématique aux allures de sabordage, de coup de force contre les intérêts nationaux de la France. Une opération dans laquelle des conflits d'intérêts et les petits arrangements entre amis vont tenir un rôle inédit», a écrit LeMedia, à l'occasion de la mise en ligne, le 8 mars 2022, d'une enquête «OFF Investigation». Le documentaire «déterre et décortique, la trahison de Macron.
«La vente de la branche énergie d’Alstom au géant américain en 2014 n’est ni plus ni moins qu’un acte de trahison de la part de nos élites, à commencer par Emmanuel Macron alors ministre de l’Économie, et pour qui cette vente fut un tremplin vers la présidence» a écrit le mouvement Action Française dans un communiqué paru le même mois.
«Ce sabotage industriel commença dès 2012 quand Emmanuel Macron, tout frais secrétaire général adjoint de l’Élysée commanda aux consultants d’A.T Kearney une étude sur les avantages d’une fusion Alstom-GE, fusion qui permit à Jérôme Pécresse de gagner 430 000 euros et une promotion et à Julien Denormandie, collaborateur dans cette affaire, de devenir président de l’association de financement de la campagne d’En Marche ! puis ministre» poursuit la même source.
De plus, la cession d'Alston a conduit à la dilapidation des brevets technologiques français et à la destruction de 4000 emplois sur le sol français.
Nicolas Dupont-Aignan, candidat aux présidentielles, accuse également Macron de trahison et de corruption. «M. Macron a accepté que les deux plus hauts fonctionnaires de Bercy partent dans des banques étrangères. J'appelle ça de la haute trahison», a-t-il déclaré.
«Le directeur des participations de l'État, le directeur qui à Bercy gère tout l'actionnariat public, vous savez où il est parti après ce dépeçage de General Electric ? il a été recruté par Bank of America qui était d'ailleurs la banque qui gérait les affaires d'Alstom», s'indigne M.Dupont-Aignan.
Financement d'En Marche, un «pacte de corruption» !
« Le fait que l’on puisse retrouver dans la liste des donateurs ou des organisateurs de dîners de levée de fonds pour le mouvement d'«En Marche de Macron» des personnes qui auraient été intéressées à la vente d’Alstom énergie ainsi que d’autres cessions d’actifs (l’équipementier télécoms Alcatel-Lucent au finlandais Nokia, le parapétrolier Technip à l’américain FMC Technologies, l’aéroport Toulouse-Blagnac à la Chine), ne peut qu’interroger. S’il était vérifié, un tel système pourrait être interprété comme un pacte de corruption. », dénonce le député Olivier Marleix.
«Emmanuel Macron a levé en un an, sans parti politique, environ 15 millions d'euros de dons», souligne-t-il.
Le premier des deux collaborateurs de Macron qui ont travailler sur la dossier d'Alstom, Julien Denormandie, est devenu président de l’association de financement de la campagne d’En Marche ! puis ministre. Le second, Hugh Bailey, a été propulsé à la tête de General Electric France. Sic!
Rachat des turbines Arabelle : la France n'en finit plus de payer la trahison de Macron
La guerre d'Ukraine va mettre à nu Emmanuel Macron. La hausse du prix des hydrocarbures, entrainera une explosion des prix de l'énergie. Les boulanger français seront foudroyés par les coût exorbitant de l'électricité. Du jour au lendemain, leurs factures d'électricité seront multipliées par cinq. Plusieurs baisseront le rideau.
Le nucléaire français s'impose, de facto, dans le débat public et l'étau se resserre sur l'instigateur du scandale, Emmanuel Macron.
En février 2022, soit huit ans après la cession d'Alstom, Emmanuel Macron annonce le rachat par EDF d'une partie des activités cédées à General Electric, y compris la production et la maintenance des turbines Arabelle. Cette décision était cruciale pour la relance du programme de construction de centrales nucléaires en France, avec six nouveaux réacteurs EPR prévus d'ici 2050.
Mais rien ne s'est passé comme prévu.
Les sanctions américaines prises à l’égard de la Russie empêchent le retour des activités nucléaires de General Electric sous pavillon tricolore. C'est ce qu'a rapporté LesEchos dans son article en date du mercredi 13 septembre.
Selon le journal économique, EDF a été contraint de repousser le «closing» de l’opération prévu initialement avant l’été, faute de garanties suffisantes sur la poursuite des activités de GE Steam Power (Geast) une fois l’acquisition réalisée.
La raison est technique, écrit Marianne. « Une partie des technologies utilisées par Geast [l'entreprise gérant les turbines qui doit être rachetée par EDF] appartient à General Electric. Or, il y a un risque que General Electric décide de ne plus livrer en raison de sanctions américaines », explique une source anonyme citée par les Echos.
En effet, le principal client de Geast est Rosatom, une entreprise publique russe opérant dans le secteur du nucléaire.
En clair, EDF craint que General Electric puisse décider de ne plus fournir ces technologies critiques à Geast, ce qui compromettrait sérieusement la fiabilité des centrales nucléaires françaises.
Car, le principal client de Geast est Rosatom, une entreprise publique russe spécialisée dans le nucléaire. Cette situation complexe place la France dans une position délicate, car elle doit garantir l'accès continu à des technologies américaines tout en s'alignant sur les sanctions contre la Russie.
Toujours selon les informations du quotidien économique, la situation pourrait se débloquer si General Electric obtient une autorisation du Trésor américain, lui permettant de continuer à livrer ses technologies.
Uranium, Macron pris à la gorge
Le Niger fournissait à la France, avant le putsch, 33 % de de ses exportations d'Uranium. Leur quasi-totalité est constituée de combustible radioactifs.
Avec l'arrêt brutal de l'uranium nigérien décidé par la junte en place, Macron est pris à la gorge, asphyxié.
Car, son pays devient dépendant d'au moins de 50% de l'uranium naturel importé du Kazakhstan et de l'Ouzbékistan.
Le comble de l'histoire est que tout le combustible radioactif de ces deux pays est acheminé sous le contrôle de Rosatom, l'entreprise de l'énergie nucléaire nationale russe, sous sanctions américaines.
La haute trahison de Macron et l'échec cuisant de sa politique africaine, ont mis en équation les intérêts stratégiques de la France.
La France de Macron s'effondre à vue d'oeil.