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Tourisme : Yassir Zenagui aligne enfin sa dream team

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Avec la nomination de sa camarade de classe, Nadia Fettah, à la tête du ministère de tourisme, Yasser Zenagui peut enfin espérer dérouler son plan d’action touristique. Lequel plan a été retardé par les crises politique, géopolitique et économique qui se sont succédées depuis 2011. La nouvelle ministre vient ainsi compléter une Dream Team composée de Abdelhamid Addou, PDG de la RAM et de Adel El Faker, DG de l’ONMT. Des profils qui ont tout pour s’entendre.

L’ancien ministre de tourisme, nommé Conseiller Royal le 6 décembre 2011, soit une semaine seulement après la désignation d’Abdelilah Benkirane en tant que chef du gouvernement, peut enfin compter sur des responsables clés du secteur de tourisme qui ne chercheront probablement pas à s’entretuer.

Nous gardons tous en souvenir, la guerre qu’a mené Lahcen Haddad à Abdelhamid Addou, alors DG de l’ONMT. Ce dernier jette et sera remplacer par Abderrafie Zouiten. Cet ex-haut responsable de la RAM jouissait d’une grande confiance en hauts lieux. Mais la malédiction du secteur finira par le rattraper. Une soudaine disgrâce va le mettre hors jeu et quittera par la petite porte l’office de tourisme. La nomination de la banquière d’affaire, Lamia Boutaleb, en tant que secrétaire d’Etat au Tourisme, semblait être une bonne nouvelle pour Yassir Zenagui. Enfin quelqu’un qui va parler chiffres, investissements et montages financiers. Mais la désillusion a été rapide. La téméraire jeune ministre se fera incendier sur les réseaux sociaux après des sorties médiatiques calamiteuses.

Plan Azur 2020, Wesal capital, Ithmar, des projets plombés par une conjoncture nationale et internationale particulièrement difficile

Après un terne mandat de Mohamed Boussaid au tourisme, Yassir Zenagui va hériter d’un dossier bien compliqué. Le Plan Azur, battait de l’aile. Les chiffres de la stratégie Adil Douiri étaient loin d’être réalisables et la crise financière de 2008 commençait à peine à se faire ressentir au Maroc.

Avec le gouvernement Benkirane, la machine s’est davantage enrayée, aussi bien en terme de pilotage de projets au niveau gouvernemental que la perte de confiance des partenaires du GCC.

De plus, la crise de l’immobilier qui a touché les acteurs engagés dans le plan Azur a freiné de manière brutale les projets touristiques sans compter la faillite des CRI qui étaient sensés porter au niveau régional le Plan Azur.

Face à cette conjoncture, certains projets de Wesal ont été transférés au fonds souverain Ithmar qui va finir par sortir du tourisme et se consacrer à l’énergie et l’industrie en attendant des jours meilleurs.

Marque Maroc, Offre Maroc, Accueil aéroportuaire … les dossiers brulants ne manquent pas

Huit années se sont écoulées sans que le secteur touristique du pays connaisse une avancée majeure, sauf peut être le déblocage du projet Taghazout. Tout reste donc à faire, développement de la marque Maroc, recadrage de l’offre touristique, transformation digitale, organisation de l’accueil portuaire entaché par la crise du handling de la RAM qui dure depuis des mois.. etc.

La nouvelle ministre, connue pour être une grande travailleuse, dotée d’un caractère bien trempé, aura la mission de coordonner la mise en oeuvre de tous les dossiers brulants qui attendent depuis des années. Contrairement à son prédécesseur, Lamia Boutaleb, qui s’est embourbée dans une guerre stérile avec son ministre, Mohammed Sajid, Nadia Fettah aura les mains libres pour aller plus vite dans sa mission. Elle peut compter pour cela sur ses liens d’enfance avec le conseiller royal et l’appui politique de Aziz Akhannouch.

Par ailleurs, Yassir Zenagui peut également compter sur la complicité entre Abdelhamid Addou et Adel El Faker, deux anciens collègues d’une grande multinationale américaine. Discrets et efficaces, ils devraient «délivrer» sans aucun souci et sans faire des émules.

Intelligence analyst. Reputation and influence Strategist
20 années d’expérience professionnelle au Maroc / Spécialisé dans l’accompagnement des organisations dans la mise en place de stratégies de communication d’influence.

2 Comments

  1. Marrakech est un joyau, un havre de paix pour ses touristes, avec sa culture, la sécurité&Ses très beaux hôtels. Sauf l’hôtel kenzi Rose Garden ancien Kenzi Farah qui porte préjudice au tourisme.
    https://agencedepressepanafricaine.com/maroc-arnaque-de-touristes-lhotel-kenzi-rose-garden-a-lindex

    L’article a été publié dans 216 journal&Magazine à l’international

    Monsieur Kabbaj président de la confédération du tourisme -CNT- Lui-même le Président du groupe Kenzi hôtels.N’ayant pas réussi à me faire renoncer, il Menace ma famille au Maroc alors que j’habite en Suisse

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