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Guinée équatoriale

Israël accuse un ancien ministre d’espionnage au profit de l’Iran

Un ancien ministre israélien, Gonen Segev, a été officiellement accusé d’espionnage au profit de l’Iran, rapportent ce lundi après-midi des médias israéliens.

Déjà inculpé et condamné pour trafic de drogue en 2006, il vivait en Guinée depuis sa sortie de prison. Il a été extradé ce lundi depuis son lieu d’exil.

Accusé par le service de sécurité intérieure le Shin Bet d’avoir espionné au profit de Téhéran, l’ancien ministre aurait été en contact depuis 2012 avec les services du renseignement iranien qu’il rencontrait régulièrement au Nigéria et en Iran.

Gonen Segev à l’extérieur de la Knesset le 15 mars 1993.

Le Shin Bet affirme que l’ex-ministre déchu avait livré aux iraniens entre autres des informations relatives au secteur de l’énergie et les emplacements des sites de haute sécurité.

Son arrestation est intervenue au mois de mai dernier lors de son voyage du Nigéria à la Guinée équatoriale où il a été arrêté par la police de ce pays avant de le livrer à Tel-Aviv.

Sahara Marocain: le Maroc et les pays du golfe se retirent du sommet Afro-arabe de Malabo

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Les délégations du Maroc, de l’Arabie Saoudite, des Emirats Arabes Unis, du Qatar, du Bahreïn et du Sultanat d’Oman ont décidé de se retirer des travaux du 4e Sommet Afro-arabe qui se tiennent en Guinée équatoriale. La raison invoquée par les membres des délégations est la participation d’une délégation de la pseudo-RASD.

Malgré les vives protestations marocaines, l’Union africaine a insisté sur la participation du Polisario à cette réunion de haut-niveau. Face à cette situation, le Maroc et les pays du Golfe ont décidé de se retirer du Sommet. Une source autorisée du ministère marocain des Affaires étrangères et de la Coopération avait expliqué hier que « Maroc ne participerait pas à un sommet d’Etats arabes et africains en présence du Front Polisario. »
Les pays alliés et amis du Maroc au sein de l’Union africaine n’ont pas réagi à cette situation et ont continué leur participation aux travaux du sommet, ce qui laisse supposer que le projet de réintégration du Maroc au sein de sa famille africaine ne se fera pas sans embûches. Il est vrai aussi que la majorité des pays africains ont salué et bien accueilli la décision du Maroc de retrouver son siège au sein de l’Union Africaine, quitté il y a plus de trois décennies lors du sommet de Nairobi II en 1984, mais presque aucun n’a expressément exprimé son souhait de voir la pseudo-RASD sortir de cette institution régionale. Cela suppose qu’il demeure un travail acharné à déployer de la part de notre diplomatie, notamment en évitant la politique de la chaise vide qui laisse libre cours aux ennemis de l’intégrité territoriale du Maroc pour développer leurs thèses séparatistes et de dénigrement contre le royaume.

 

Abdellah EL HATTACH.