fbpx

Abdelouafi Laftit - Page 5

Pour les USA, le Maroc est un partenaire très compétent dans la lutte contre le terrorisme

/

Réagissant à l’annonce faite par le ministère de l’intérieur marocain, relative au rapatriement le dimanche 10 mars de huit marocains se trouvant dans des zones de conflit en Syrie et qui feront l’objet de poursuites judiciaires pour leur implication présumée dans des faits de terrorisme, les Etats-Unis ont réagi, le jour même, par un communiqué du porte-parole adjoint du Département d’Etat, Robert Palladino, en affirmant que les États-Unis félicitent le Maroc pour le rapatriement de huit combattants terroristes marocains de Syrie, soulignant que le royaume est un partenaire très compétent de la Coalition mondiale pour vaincre l’organisation terroriste de Daech.

 

Alors que le territoire occupé par Daech en Irak et en Syrie se rétrécit chaque jour, le retour des recrues étrangères qui avaient rejoint ses rangs dans constitue un véritable casse-tête aussi bien pour leurs pays d’origine qu’à la communauté internationale. Il n’y a qu’à suivre les débats publics quotidiens au sein des pays européens aux sujet du probable retour de leurs ressortissants. Des débats qui font chavirer les gouvernements en place, en raison de l’absence de mécanismes juridiques et sociaux d’accueil et de déradicalisation.

L’annonce du Maroc faite dimanche par le ministère de l’intérieur, du rapatriement de huit ressortissants marocains qui se trouvaient dans des zones de conflits en Syrie, relève de l’exploit sécuritaire et de l’engagement humanitaire.

« Dans le cadre de leurs contributions aux efforts internationaux de lutte contre le terrorisme, et en s’acquittant de la responsabilité de protection des nationaux, les autorités marocaines compétentes ont procédé, dimanche, au rapatriement d’un groupe de 8 ressortissants marocains qui se trouvaient dans des zones de conflits en Syrie » , a indiqué le ministère de l’Intérieur.

Les services de Abdelouafi Laftit ont assuré que cette opération de rapatriement, revêt un caractère humanitaire et que les ressortissants marocains qui ont pu retourner dans leur pays d’origine en toute sécurité, feront l’objet d’enquêtes judiciaires pour leur implication présumée dans des faits liés au terrorisme, sous la supervision du Parquet compétent.

L’annonce a été immédiatement suivi par un communiqué du porte-parole adjoint du Département d’Etat américain, Robert Palladino, qui se félicite de l’engagement du royaume en faveur de la lutte contre le terrorisme.

Le responsable américain a précisé que les actions du Maroc devraient encourager d’autres nations à rapatrier et à poursuivre en justice leurs citoyens partis se battre dans les rangs de Daech. Rapatrier les combattants terroristes étrangers dans leur pays d’origine est la meilleure solution pour les empêcher de retourner sur le champ de bataille, conclut le communiqué.

Le « contingent » de Daech est estimé à plusieurs centaines éparpillées entre l’Irak et la Syrie et plus de cents veuves avec leurs enfants. Des dizaines ont trouvé la mort, d’autres sont emprisonnés par les forces en présence sur le terrain dont notamment les kurdes.

Le Maroc est outillé pour gérer ce retour.

Cette reconnaissance américaine fait s’ajouter à d’autres formulées par plusieurs pays pour la précieuse aide et coopération du Maroc dans son implacable lutte contre le terrorisme dans les quatre coins de la planète.

Inédit – M’dina Bus : L’audit de KPMG cloue au pilori la ville de Casablanca et 4 milliards de DH à trinquer pour le contribuable

Le discours royal devant les deux Chambres du parlement, lors de l’ouverture législative du mois d’octobre 2013, avait mis à nu la gestion calamiteuse de la ville de Casablanca, par le couple Boussaid et Sajid. 5 ans après, les élus du PJD et leurs alliés à qui les habitants de la ville ont donné massivement leurs voix, ont démontré leur incompétence dans la gestion d’une des plus grandes métropoles d’Afrique. Et pour cause, le conseil de la ville de Casablanca, présidé par le champion du cumul des mandats, Abdelaziz El Omari, devra s’acquitter de 4 milliards de dirhams en faveur de M’dina Bus selon un audit effectué par le cabinet KPMG diligenté…par le conseil lui-même (!!) et sous le contrôle hiérarchique de l’autorité de tutelle en la personne du ministre de l’Intérieur, et ce suite à une série d’incendies qui a frappé les bus de la ville de Casablanca, révélant au grand jour l’état catastrophique, délétère et dangereux du parc des bus de la mégapole qui abrite Casablanca Finance City.

Lire ici

Africa Security Forum : Le Maroc un modèle de la lutte antiterroriste

/

Depuis les attentats de 2003, le Maroc a opté dans son lutte antiterroriste pour une approche multidimensionnelle basée sur l’anticipation et la coercition. Son expertise lui a permis d’être présent sur plusieurs fronts à la fois pour contrer le terrorisme et souvent pour l’anticiper. Loin d’être isolationniste, le royaume a compris que face à une menace transnationale, seule la coopération entre Etats est à même de la juguler, de l’annihiler. Une évidence que refusent d’admettre aujourd’hui encore certains pays voisins, notamment l’Algérie, qui s’entêtent à ne pas vouloir coopérer sur le plan sécuritaire. Malgré ce handicap de taille, le Maroc a été toujours présent sur tous les fronts. Récemment, Rabat a abrité l’Africa Security forum qui a permis au Maroc d’exposer sa stratégie en matière de lutte antiterroriste.

Cette semaine, le ministère de l’Intérieur a présenté les grandes lignes de la stratégie de lutte contre la criminalité transnationale, qu’il s’agisse de terrorisme, de trafic de drogue ou de traite d’êtres humains. Depuis 2002, le Maroc a démantelé 185 cellules terroriste et mis aux arrêts plus de 3000 terroristes. Téléguidées depuis des pays comme l’Afghanistan, l’Irak, la Syrie ou ceux du Sahel, ces cellules projetaient de commettre des attentats. De par sa position géographique, le Maroc se doit de lutter contre la criminalité transnationale dont le terrorisme, bien que les frontières soient aussi minces que des filaments d’Ariane entre les différentes formes de criminalités.

Le ministère de l’Intérieur estime que « le phénomène du terrorisme a évolué, notamment en matière de cybercriminalité, et qu’il est devenu impératif de trouver les parades adéquates». Dans cette optique, le Maroc a adopté une stratégie visant à protéger les sites électroniques publics et faire face aux tentatives de piratage.

La semaine qui a précédé, le Maroc a participé à Abidjan à un séminaire international sur le thème « Lutte contre le terrorisme aujourd’hui, réflexion, action et coordination » avec la participation de quelque 200 stratèges et experts provenant de 26 pays. L’objectif de ce séminaire était de « fédérer les capacités des différents acteurs de la lutte anti-terrorisme en vue d’apporter une réponse globale aux défis liés à ce phénomène en Afrique et au-delà ». La délégation marocaine a mis en relief la volonté et la capacité du Maroc d’exporter son « expertise probante dans ce domaine, notamment à travers le Bureau central d’investigation judiciaire (BCIJ) » pour apporter « une contribution significative à cette dynamique ouest-africaine de lutte anti-terrorisme qui renforcera la sécurité non seulement sur le plan régional mais dans toute l’Afrique ». Une occasion pour les responsables marocains de rappeler que le Maroc a été le premier pays à intervenir au lendemain de l’attentat du Grand-Bassam en mars 2016 qui avait causé quelque 19 morts. Tenus à huis clos, les travaux ont permis d’étudier les différents moyens pour contrer la menace terroriste.

L’information, le nerf de la guerre

Militant pour un échange de renseignements suivi et régulier entre les Etats concernés par la menace terroriste, le Maroc n’a cessé de militer dans ce sens, malgré les réticences de certains Etats. Et pour cause, ce qui menace un pays aujourd’hui peut très bien menacer un autre demain. De plus, les collusions entre bandes criminelles transfrontalières et organisations terroristes ne sont plus à démontrer. C’est dire que seule la coopération internationale pourra arriver à bout de la menace terroriste. Le Maroc, qui n’a cessé de défendre cette cause et de la mettre en pratique en déjouant des attentats dans d’autres Etats amis, essaie de rallier à cette cause le plus grand nombre d’Etats. Présenté par le Département d’Etat américain dans son rapport 2017 comme un « allié majeur (des Etats-Unis) hors OTAN est un partenaire stable exportateur de sécurité qui assure la formation de responsables sécuritaires, militaires et de police des pays sub-sahariens et participe activement à l’initiative sécurité et défense dans le cadre 5+5, qui traite des questions sécuritaires dans le pourtour méditerranéen », le Maroc est présent partout. Le Département d’Etat ne cache pas que le Maroc est animé par une volonté de stabilisation dans le continent. D’ailleurs, le Maroc, qui co-préside avec les Pays-Bas le Forum Global pour la lutte anti-terroriste (GCTF), est devenu, grâce à son expertise, un acteur essentiel de la lutte antiterroriste non seulement en Afrique, mais aussi en Europe.

Laftit discute lutte contre la criminalité transnationale avec son homologue saoudien

/

Le ministre marocain de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, s’est entretenu en tête-à-tête, jeudi à Rabat, avec le ministre saoudien de l’Intérieur, le Prince Abdelaziz Ben Saoud Ben Nayef Ben Abdelaziz. Les deux hauts responsables ont examiné les moyens de renforcer la coopération bilatérale dans les domaines d’intérêt commun, notamment ceux concernant les défis sécuritaires que connait la région MENA. Les deux parties considèrent que cette rencontre constitue une pierre de plus dans l’édifice des relations de coopération fructueuse existant entre les deux pays.

A l’issue du tête-à-tête entre Abdelouafi Laftit et le prince Abdelaziz Ben Saoud Ben Nayef s’est tenue une réunion élargie à laquelle ont pris part, outre les deux ministres, plusieurs hauts responsables des ministères de l’Intérieur du Maroc et de l’Arabie saoudite, au cours de laquelle l’accent a été mis sur la nécessité de renforcer les mécanismes de coopération entre les deux départements à travers la conclusion d’un accord dans le domaine de la coopération sécuritaire portant sur la lutte contre la criminalité transnationale organisée, le terrorisme, l’émigration clandestine et le trafic de drogues, ainsi que l’échange des données et des expertises.

De plus, les deux pays ont décidé de renforcer leur coopération dans le domaine de la formation et du renforcement des capacités humaines, et convenu d’élaborer et de mettre en oeuvre des programmes d’échange d’experts, de tenir des sessions de formation conjointes et d’échanger leurs expériences.

Mercredi, le ministre saoudien de l’Intérieur, le prince Abdelaziz Ben Saoud Ben Nayef, avait été reçu en audience par le roi Mohammed VI.

Pour sa première visite dans le royaume, le prince Abdelaziz Ben Saoud Ben Nayef Ben Abdelaziz était arrivé mardi au Maroc où il avait été accueilli à l’aéroport de Rabat-Salé par le ministre marocain de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit.

Mohammed VI reçoit le ministre saoudien de l’Intérieur

Le roi Mohammed VI a reçu, mercredi au palais royal de Rabat, le ministre de l’Intérieur de l’Arabie saoudite, le prince Abdelaziz Ben Saoud Ben Nayef Ben Abdelaziz. Au début de cette audience, le prince Abdelaziz Ben Saoud Ben Nayef Ben Abdelaziz a transmis au souverain les salutations et l’estime du roi Salmane Ben Abdelaziz Al-Saud et du prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed Ben Salmane.

Lire ici

Terrorisme et migration : Réunion à Lyon du G6 européen avec la participation du Maroc

/

Rejoints par le procureur général des États-Unis, Jeff Sessions, qui a évité in extremis le limogeage à cause de sa supposée implication dans l’hypothétique immixtion russe dans les élections américaines, les ministres de l’Intérieur britannique, allemand, italien, espagnol, polonais et marocain, ainsi que la secrétaire américaine adjointe à la Sécurité intérieure, Claire Grady, tiennent depuis deux jours à Lyon, des discussions de haut niveau sur la lutte contre le terrorisme et le contrôle des migrations. Des échanges houleux ont eu lieu entre certains ministres européens de l’Intérieur et leur homologue italien, Matteo Salvini.

En présence d’une délégation marocaine de haut niveau, se tiennent depuis deux jours à Lyon les travaux du Sommet-G6 des ministres de l’intérieur des six grands pays de l’Union Européenne à savoir la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Espagne, l’Italie et la Pologne, sur le terrorisme et la migration.

Le Maroc et les Etats-Unis sont les deux seuls pays invités à ce G6, auquel participent également le procureur général des Etats-Unis, les commissaires européens chargés des affaires intérieures et de la sécurité, et la vice-secrétaire américaine à la sécurité intérieure.

La délégation marocaine, conduite par le ministre de l’Intérieur Abdelouafi Laftit, est notamment composée Khalid Zerouali, wali, directeur de l’immigration et de la surveillance des frontières au ministère de l’Intérieur, et Mohamed Moufakkir, wali, directeur de la coopération internationale au service central.

Réuni à l’initiative de la France, et présidé par le premier ministre français Édouard Philippe, ministre de l’Intérieur par intérim suite à la démission de Gérard Collomb, ce Sommet de deux jours a permis aux différentes délégations d’aborder les enjeux de sécurité et de lutte contre le terrorisme et la gestion des flux migratoires irréguliers. Les échanges entre les délégations participantes ont également porté sur la coopération sécuritaire au Sahel, la lutte contre le terrorisme via internet et les techniques de communication.

Par ailleurs, les délégations participantes ont assisté à un exercice de grande ampleur sur la gestion d’un attentat terroriste. Organisée en marge du Sommet au Groupama Stadium de Lyon, cette démonstration, qui a fait intervenir plusieurs centaines de forces spécialisées et de figurants, a été suivie par une quarantaine de délégations techniques venues des pays participants.

Pour rappel, la ville de Lyon est également le siège de l’organisation internationale de police criminelle, Interpol, dont le directeur général, le chinois Meng Hongwei a mystérieusement disparu, avant que les autorités chinoises n’annoncent sa détention à Pékin pour une «affaire de corruption.»

En l’absence de Fouad Ali El Himma, Jouahri et Jettou esquissent un sombre tableau de la situation socio-économique du Maroc

En pointant du doigt dans son discours du trône ceux qu’ils a désignés comme des «négativistes, nihilistes et autres marchands d’illusions» qui usent «du prétexte de certains dysfonctionnements pour attenter à la sécurité et à la stabilité du Maroc ou pour déprécier ses acquis et ses réalisations», le roi Mohammed VI reconnaît «l’ampleur du déficit social et les modalités de réalisation de la justice sociale et territoriale» qui sont parmi les principales raisons qui ont incité le souverain à appeler au renouvellement du modèle de développement national. Le roi Mohammed VI, qui rappelle qu’il «est insensé que plus de cent programmes de soutien et de protection sociale, de différents formats [mobilisant] des dizaines de milliards de dirhams, soient éparpillés entre plusieurs départements ministériels et de multiples intervenants publics», dénonce cette pratique selon laquelle «les programmes [sociaux] empiètent les uns sur les autres» péchant par manque de cohérence jusqu’à ne pas parvenir à cibler les catégories effectivement éligibles. «J’ai le sentiment que quelque chose continue à nous faire défaut en matière sociale» a martelé le souverain ! Pour arriver à ce constat, le roi s’est appuyé sur deux rapports : le premier du Gouverneur de la Banque centrale, Abdellatif Jouahri, le second de Driss Jettou, président de la Cour des comptes, tous deux présentés au souverain le jour-même du discours du trône dans deux audiences séparées au siège de la préfecture d’Al Hoceima.

Lire ici

L’Intérieur reprendrait en main le dossier des transports de la capitale

Le délai de l’examen des dossiers administratifs des deux candidats restés en lice avant de désigner le nouvel opérateur pour la gestion déléguée du service de transport en commun du Grand-Rabat s’est achevé sans qu’aucun délégataire n’ait été retenu, les pouvoirs publics ayant tout simplement décidé d’annuler l’opération.

Au mois de janvier dernier, le groupement Al-Assima, qui réunit les élus du périmètre territorial des villes de Rabat, Salé et Témara, avait procédé à l’ouverture des plis de l’appel d’offres relatif à la gestion des transports en commun de la capitale in-extenso. Les meilleures offres financières provenaient de Transinvest et du groupement City Bus-Alsa.

Stareo, l’actuel délégataire qui est aux commandes des transports de la capitale depuis 2011, avait succédé à la société française Veolia, engagée initialement pour 15 ans mais qui a vite jeté l’éponge après la faillite de la Régie autonome du transport urbain de Rabat. Stareo, qui compte dans son tour de table un consortium fait d’opérateurs privés marocains et du groupement territorial Al-Assima, est lui aussi arrivé à bout de souffle n’ayant jamais pu satisfaire aux exigences du cahier des charges.

Le principal défi qui fait face aux différentes parties prenantes, demeure le financement du renouvellement de la flotte d’autobus. Aucun acteur ne veut aujourd’hui prendre seul en charge l’acquisition coûteuse d’une nouvelle flotte estimée à 600 bus. Les délégataires potentiels souhaitent que la collectivité s’en charge, alors que la collectivité souhaite que les délégataires mettent la main à la main à la poche. D’où certainement la décision de l’autorité de tutelle, à qui revient le dernier mot, d’arrêter ce processus, remarquant qu’aucune partie ne souhaitait assumer pleinement ses responsabilités.

D’autre part, et selon le site d’information arabophone Adare, le ministère marocain de l’Intérieur serait en pourparlers avec un potentiel opérateur étranger afin de lui confier la gestion déléguée de ce secteur stratégique de la capitale dans le cadre d’un contrat en gré à gré.

Ce méli-mélo promet d’augurer une nouvelle confrontation entre Abdelouafi Laftit et les maires PJD de Rabat et de Salé qui ne sont initialement pas en odeur de sainteté avec le ministre de l’Intérieur.

Anti-terrorisme : Le Maroc au chevet des pays arabes

/

Le Maroc a souligné sa disposition à mettre son expérience en matière de lutte anti-terroriste au profit des pays arabes en vue d’intensifier la coopération et d’échanger les expertises dans ce domaine. Dans ce sens, Rabat estime que les défis sécuritaires liés à toutes les formes du crime qui menacent la sécurité nationale des pays, plaident en faveur d’une action commune entre les pays arabes. C’est dans le cadre des travaux de la 35ème session du conseil des ministres arabes de l’Intérieur qui s’est ouverte mercredi à Alger, que Abdelouafi Laftit, ministre marocain de l’Intérieur, a affirmé qu’aucun pays ne peut prétendre combattre, à lui seul, le phénomène du terrorisme et le crime transfrontalier sans une coopération intense et efficace avec les différentes parties.

Conscient de la dimension internationale du phénomène du terrorisme et du crime organisé, le Maroc reste disposé à renforcer l’action commune entre les pays arabes dans tous les domaines sécuritaires, le Maroc ayant traduit cette approche dans les faits par la signature de 40 accords de coopération bilatérale dans ce domaine.

De plus, cette dynamique a pris une dimension plus profonde pour le Maroc en s’orientant vers le renforcement de la coopération entre les pays africains amis dont une grande partie constitue un prolongement géographique de la région arabe.

Il faut reconnaître que le Maroc, de part sa position géostratégique, n’est pas à l’abri de ces menaces, ce qui l’amène à développer constamment sa stratégie sécuritaire notamment en ce qui concerne la lutte contre l’émigration clandestine, le trafic de drogue et leur combinaison avec le crime organisé et transfrontalier. Et face à un contexte international et régional marqué par la recrudescence des vagues d’émigration clandestine, le Maroc connait de nouveaux changements en matière de flux humains, face auxquels les pouvoirs publics ont adopté une série de mesures, en conformité avec le droit international, parmi lesquelles les deux opérations de régularisation de la situation administrative en séjour irrégulier dans le pays.

Dans le même ordre d’idées, le ministre de l’intérieur a souhaité que la réunion d’Alger s’érige en mécanisme institutionnel de nature à promouvoir la coordination sécuritaire pour la hisser à un niveau avancé à l’instar du reste des expériences internationales réussies, ainsi qu’en force de proposition au sein des rencontres internationales et influentes dans les décisions internationales sécuritaires et ce, dans l’intérêt des pays arabes.

D’autre part, l’élection du Maroc au Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union africaine est un signe de confiance des pays africains en les capacités de Rabat à exploiter ses potentialités pour servir les intérêts du continent et renforcer la paix et la sécurité au niveau international.

Le Maroc, qui juge que le temps est venu de donner un nouveau souffle à la coopération inter-arabe dans le cadre du partenariat sud-sud, estime également que ces défis nécessitent une prise de conscience collective loin de toutes surenchères en matière de traitement de la question de la sécurité des pays, en tirant les leçons des expériences de certains pays en vue de surmonter tous les différends et les calculs politiciens et géostratégiques étriqués et de développer les mécanismes de coopération et d’action commune.

D’ailleurs, les autorités marocaines n’ont eu de cesse d’exprimer leur conviction que chaque pays arabe avec des frontières nationales sécurisées, et attaché aux valeurs démocratiques et au droit des personnes au développement, dispose de tous les fondements qui l’habilite à soutenir le système sécuritaire arabe et devenir un acteur majeur dans la protection de la région des dangers qui la guette.