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Crédit photo - Couverture du dernier numéro de Magazine TelQuel

Remaniement ministériel : Akhannouch inamovible

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Aziz Akhannouch restera dans le gouvernement El Othmani II. C’est ce que rapporte le site d’information saoudien Elaph.com. Mustapha Ramid devrait rempiler également et aurait même un portefeuille plus large, au dépend du ministre de la communication, El Khalfi, qui est appelé à plier bagages.

Au lendemain de la seconde audience accordée par le roi Mohammed VI au Chef de Gouvernement, Saadeddine El Othmani, au sujet du remaniement ministériel, les premières indiscrétions commencent à fuiter dans la presse.

Selon le site saoudien Elaph, dirigé par le très connecté, Othman al-Omair, Aziz Akhannouch serait reconduit au même poste de ministre de l’agriculture. Cette information jette le doute sur les spéculations médiatiques sur l’avenir politique d’Akhannouch, suite à la publication d’une série de rapports mettant en cause la gestion de son ministère et l’impliquant dans l’affaire de l’entente sur les prix des carburants. Elaph suppose même que la vive campagne médiatique dont il a été la cible, aurait joué en sa faveur pour se maintenir à son poste.

La même source révèle que Mustapha Ramid devrait cumuler son portefeuille des Droits de l’Homme avec celui de la Relations avec le parlement et la société civile. Par ailleurs, plusieurs ministres du PJD, quitteront le gouvernement dont Mustapha El Khalfi.

PPS et USFP, un portefeuille ministériel chacun

Dans la nouvelle architecture gouvernementale ramassée à 25 ministres, le PPS et l’USFP se contenteraient d’un seul portefeuille ministériel chacun. El Othmani a eu beaucoup plus de mal à convaincre son allié, Nabil Benabdellah, que Driss Lachgar. L’USFP serait d’accord pour reprendre le ministère de la jeunesse et des sports du RNI et perdre le portefeuille du Travail qui fusionnerait avec les Finances. Selon Elaph, la proposition faite au PPS a été interprétée comme une trahison à leur alliance. Benabdellah aurait menacé de quitter la majorité gouvernementale si son parti n’était pas représenté par deux ministres.

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