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Moderna, le labo de Moncef Slaoui, visé par des pirates informatiques chinois

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Des pirates informatiques liés au gouvernement chinois ont visé le groupe pharmaceutique Moderna qui développe actuellement un vaccin contre le COVID-19 afin de dérober des informations de grande valeur, a appris Reuters auprès d’un responsable de la sécurité américaine.

Basé dans le Massachusetts, Moderna a confirmé à Reuters avoir été en contact avec le FBI et avoir été informé de l’existence «d’activités de reconnaissance» menées par un groupe de pirates informatiques dont l’existence a été évoquée la semaine dernière.

Le département de la Justice avait alors annoncé la mise en accusation de deux ressortissants chinois accusés d’espionnage aux Etats-Unis et de s’être notamment intéressés à trois cibles qui n’ont pas été publiquement identifiées mais dont il a été indiqué qu’elles étaient impliquées dans les recherches conduites contre le COVID-19.

Les «activités de reconnaissance» recouvrent un vaste éventail de comportements, qui vont de l’évaluation de la vulnérabilité de sites internet à l’examen de comptes importants après le piratage d’un réseau, expliquent les spécialistes de la cybersécurité.

La source de Reuters, qui s’exprimait sous le sceau de l’anonymat, n’a pas donné davantage de précisions. Ni le FBI ni le département américain de la Santé n’ont accepté de donner le nom des sociétés visées par les pirates chinois.

Moderna est l’un des nombreux groupes pharmaceutiques à s’être mis dans la course à la découverte d’un vaccin contre le COVID-19. Il a annoncé mardi avoir lancé des essais à grande échelle pour le vaccin potentiel qu’il développe.

Il est à rappeler que l’immunologiste marocain Moncef Slaoui, siégeait au conseil d’administration de Moderna jusqu’à sa nomination par Donald Trump, en mai dernier, à la tête du projet de la Maison Blanche «Warp Speed» visant à trouver un vaccin pour les États-Unis contre le coronavirus Covid-19 avant la fin de l’année,

Avec Reuters

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