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Le général Gaïd Salah interrompt ses activités et se rend sur le lieu du crash de l’avion militaire

Le vice-ministre algérien de la défense et chef d'état-major de l'armée algérienne, le général Gaïd Salah, a dû interrompre son discours truffé de messages codés à l’encontre du Royaume du Maroc devant les officiers de la 2e Région militaire à Oran, pour se rendre sur le lieu du crash de l’avion militaire transportant entre autres plusieurs membres du polisario.

Le ministère de défense algérien a confirmé dans un communiqué le crash d’un avion de transport militaire assurant le vol Boufarik-Tindouf-Béchar. Selon le communiqué, l’avion s’est écrasé « le matin du 11 avril 2018 dans le périmètre de la Base Aérienne de Boufarik dans un champ agricole inhabité. » Le communiqué du ministère annonce également que le vice-ministre de la Défense Nationale et Chef d’Etat-Major de l’Armée Nationale Populaire, le Général de Corps d’Armée, Gaïd Salah, « a interrompu sa visite d’inspection de la 2ème Région Militaire et s’est immédiatement déplacé sur les lieux, pour s’enquérir de l’ampleur des dégâts et prendre les mesures nécessaires dans de pareilles situations où il a ordonné la désignation immédiate d’une commission d’enquête afin de déterminer les circonstances de l’accident. »

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Ce crash, qui d'après un premier bilan officiel a fait 257 morts, intervient dans un très mauvais moment pour le général Gaïd Salah, en pleine campagne de propagande contre le Maroc et au même moment où le chef d’état-major martelait à ses officiers de l’importance de la préparation au combat et la qualité de la performance opérationnelle ! Un général qui semble mal gérer la pression diplomatique et le haussement du ton du Royaume las de l’ingérence de son voisin.

Le comble c’est que ce malheureux incident, qui fait au moins 26 victimes du polisario, confirme le rôle pernicieux de l’Algérie au Sahara Marocain et conforte la position du Maroc face à l’opinion internationale et la lettre envoyée par le roi Mohammed VI lui-même aux Nations unies, à son Secrétaire-général, accusant l’Algérie de financer, armer, abriter et soutenir diplomatiquement le polisario.

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