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Le Canada et la France prévoient de taxer les géants du numérique

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Le Canada prévoit de mettre en place le 1er janvier 2022 un système de taxation des géants du numérique tandis qu’en France la taxe GAFA sera bien prélevée dès cette année.

Avec Reuters

La France imposera une taxe numérique malgré les menaces américaines sur 1,3 milliard de dollars de produits français, notamment les sacs à main et les cosmétiques.

La perspective de représailles douanières américaines en janvier ne dissuadera pas la France d’instaurer une taxe numérique et Paris réclamerait immédiatement une riposte de l’Union européenne si les Etats-Unis prenaient de telles mesures, a déclaré mardi Bruno Le Maire.

«Je redis que nous ne plierons pas face à des menaces de sanctions ou des possibilités de sanctions», a déclaré le ministre de l’Economie à l’issue d’un conseil avec ses homologues européens, évoquant une menace contre 1,3 milliard de dollars (1,09 milliard d’euros) de produits français exportés aux Etats-Unis, notamment dans la cosmétique et la maroquinerie.

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«S’il devait y avoir des sanctions américaines contre la décision française (…), nous demanderions immédiatement une riposte au niveau européen», a-t-il ajouté.

Le Canada prévoit pour sa part de taxer les géants du numérique à compter de 2022

Le Canada prévoit de mettre en place le 1er janvier 2022 un système de taxation des géants du numérique qui restera en vigueur tant que les principales puissances mondiales n’auront pas établi une approche coordonnée sur la question, a déclaré lundi le département des Finances.

Ottawa s’est dit préoccupé par les retards dans la conclusion d’un accord sous l’égide de l’Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE). En octobre, les quelque 140 pays impliqués dans les négociations sur le sujet ont décidé de prolonger les échanges jusqu’à la mi-2021.

L’administration américaine de Donald Trump, dont certains ont mis en doute la volonté réelle de parvenir à un accord sur cette vaste réforme de la fiscalité transfrontalière, a menacé d’imposer au Canada des droits de douane en cas d’instauration d’une «taxe numérique».

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