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La mission militaire américaine en Syrie touche à sa fin ?

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Dans un communiqué publié ce mercredi par la Maison Blanche, le président américain, Donald Trump, a déclaré que la mission militaire des Etats-Unis en Syrie, et dont l’objectif est d’éradiquer DAECH, touchait à sa fin. Le communiqué ne précise pas en revanche s’il y aura un retrait des troupes ou pas.

Tout s’est décidé hier soir lors d’une réunion à la Maison Blanche, présidée par Donald Trump, en présence de ses principaux conseillers, notamment John Bolton, patron de la sécurité nationale et Dan Coats, directeur du renseignement national, qui chapeaute plus de 16 agences de renseignement, dont la CIA.

Lors de cette réunion, il a été décidé que concernant le sujet syrien et la présence américaine sur le terrain, Washington continuerait à consulter ses alliés et amis quant aux projets futurs.

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Plus tôt, Donald Trump avait déclaré qu’il s’attendait à ce que son administration décide «très rapidement» s’il faut retirer les troupes américaines de la Syrie déchirée par la guerre, affirmant que leur mission première était de vaincre DAECH, et «nous avons presque terminé cette tâche» a-t-il dit.

En revanche, l’équipe de sécurité nationale du président, pilotée par John Bolton, ainsi que le directeur de la CIA, Mike Pompeo, déconseillent un retrait rapide ou précipité de Syrie en opposition au désir de Trump qui «veut sortir» immédiatement du bourbier syrien.

Le principal défi auquel fait face aujourd’hui l’administration américaine est celui de la reconstruction de ce pays. Donald Trump, qui a gelé une enveloppe de 200 millions de dollars allouée par le Congrès à cet effet, s’est rabattu sur le prince héritier d’Arabie saoudite à qui il a réclamé une contribution de 4 milliards de dollars pour la reconstruction de la Syrie, et une implication des entreprises américaines pour ce grand chantier où tout est à refaire.

Par ailleurs, les dirigeants de la Russie, de Turquie et de l’Iran, réunis dans un sommet à Ankara semblent, au contraire des Etats-Unis, encore davantage impliqués dans le terrain syrien qu’ils ne sont pas prêts de quitter de sitôt.

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