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Fifa : Procédure pénale en Suisse contre Gianni Infantino

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Le procureur fédéral extraordinaire chargé d’enquêter sur les relations entre le chef du parquet en Suisse, Michael Lauber, et le président de la Fédération internationale de football (Fifa), Gianni Infantino (photo), a ouvert une procédure pénale contre ce dernier.

Stefan Keller a aussi demandé la levée de l’immunité de Michael Lauber pour pouvoir également engager une procédure pénale contre le procureur général de la confédération helvétique, a annoncé jeudi l’autorité de surveillance du Ministère public de la confédération (AS-MPC).

Michael Lauber a remis sa démission vendredi dernier à la suite d’une décision de justice confirmant des «violations du devoir de fonction» de sa part dans le cadre de l’enquête sur le scandale de corruption présumée à la Fifa. Il lui est notamment reproché d’avoir sciemment effectué de fausses déclarations à l’organe de surveillance du parquet suisse lors d’une enquête disciplinaire portant sur plusieurs rencontres avec Gianni Infantino.

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Stefan Keller a été nommé fin juin pour examiner des plaintes pénales déposées contre, entre autres, Michael Lauber et Gianni Infantino.

Le procureur extraordinaire a désormais conclu qu’”il existe des éléments constitutifs d’un comportement répréhensible” relatif aux rencontres entre les deux hommes.

Michael Lauber et Gianni Infantino ont tous deux par le passé démenti toute infraction aux règles.

Dans un communiqué diffusé par la Fifa, Infantino, en fonction depuis début 2016, réitère son engagement à coopérer et dit se tenir à la pleine disposition des autorités suisses.

“On se souvient bien dans quel état se trouvait l’institution Fifa en 2015 et à quel point une intervention judiciaire fondamentale était réellement nécessaire pour contribuer à rétablir sa crédibilité”, dit-il.

“En ma qualité de président de la Fifa, mon objectif depuis le premier jour a été et reste d’assister les autorités dans les investigations sur les actes passés répréhensibles de la Fifa”, ajoute-t-il.

Sur le fond, il assure que rencontrer le procureur général de la confédération était “parfaitement légitime et parfaitement légal”. “Il ne s’agit pas d’une violation de quelque sorte. Au contraire, cela s’inscrit dans les obligations fiduciaires du président de la Fifa”, ajoute-t-il.

Reuters

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