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Après la Chine, Israël s’invite à la course vers la Lune

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Deux mois après l’exploit incroyable de la Chine qui lui a permis d’être la première nation à se poser sur la face cachée de la Lune, Israël affiche à son tour ses ambitions lunaires et lance sa première sonde spatiale à destination de «l’astre mort» visant à devenir le quatrième pays à réussir un alunissage.

Elle porte le nom de Beresheet, qui signifie «Genèse» en hébreu. Elle est la première sonde israélienne lancée à destination de la Lune, et l’espoir d’Israël de devenir le quatrième pays à réussir un alunissage. Développée par la société privé israélienne, SpaceIL, Beresheet qui a démarré son périple vers la Lune, le 21 février 2019 a été lancée, depuis la base de lancement Cap Canaveral en Floride, par une fusée Falcon 9 de la société spatiale américaine SpaceX, d’Elon Musk.

Ce lancement a été suivi en direct depuis Israël par le premier ministre Benjamin Netanyahu, qui agitait devant les caméras des drapeaux israéliens depuis le centre de contrôle de la société aérospatiale Israeli Aerospace Industries (IAI), partenaire du projet.

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Onze jour après sa mise en orbite, SpaceIL diffusera une photo prise à 23 000 kilomètres de la terre avec une “caméra selfie” installée sur la sonde Beresheet, sur laquelle on peut voir l’Australie en arrière plan mais également une plaque installée à l’extérieur de l’atterrisseur lunaire qui illustre le drapeau israélien ainsi que les phrases «Am Yisrael Chai» (le peuple d’Israël vit) et «Petit pays, grands rêves».

Sueurs froides en Israël

La mission spatiale israélienne a connu la semaine dernière de sérieux problèmes suite à un bug informatique qui a donné des sueurs froides à SpaceIL mais également à Netanyahu pour qui l’échec de la mission impacterait négativement ses chances dans les présidentielles du 9 avril prochain. Tout succès de l’alunissage qui va coïncider le démarrage des élections israéliennes, fera entrer dans l’Histoire aussi bien Israël que son Netanyahu.

Le selfie, largement diffusée dans le monde entier, a fait taire les critiques et calmer les inquiétudes quant à l’issue de la mission lunaire.

L’engin a déjà battu un record de vitesse israélien, parcourant 10,5 kilomètres à la seconde, selon Opher Doron, directeur général de la division spatiale d’Israël Aerospace Industries.

Le Beresheet à quatre pieds, qui a à peine la taille d’une machine à laver, entourera la Terre de boucles toujours plus grandes, jusqu’à ce qu’il soit capturé par la gravité lunaire et se mette en orbite autour de la lune.

La Chine bouleverse le programme spatial américain

Face à la maturité du programme lunaire chinois, les Etats-unis ont été obligé de se remobiliser et de revoir leur programme spatial. Alors que mars était leur but ultime de l’exploration spatiale, Donald Trump puis la Nasa ont relancé, automne 2018, la course vers la Lune, qualifiant l’astre mort d’étape intermédiaire, avant d’aller encore plus loin.

Pour cela, la Nasa a alloué un budget de 21,5 milliards de dollars, au programme « lunar gateway », une sorte de petite ISS (la station spatiale internationale) mais en orbite lunaire. « Elle permettra d’aller et de venir entre la station et la lune de manière durable pour apprendre à utiliser les ressources lunaires et découvrir une planète dont on a longtemps cru qu’elle n’avait pas d’eau ».

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