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Anas Sefrioui fait face à une fronde populaire au Sénégal, l’affaire sur le bureau de Macky Sall

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La cession de 10 000 hectares de terres agricoles sénégalaises au groupe marocain Afri-Partners de son patron Anas Sefrioui, suscite de nombreuses réactions d’indignation et de colère au sein des populations du Fouta, large zone de la rive gauche du fleuve Sénégal coincée entre Dagana et Bakel. Plus de 30 000 paysans de cette zone risquent de pâtir de cette vaste opération d’expropriation au profit du groupe de Anas Sefrioui. Un tel projet tuerait systématiquement des dizaines de villages, les exploitations agricoles et autres pâturages, seules sources de revenu pour ces milliers de pauvres agriculteurs.

Les milliers de familles lésées ont décidé de s’en remettre au chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall. Pour eux, il s’agit d’un un acte légitime de recourir au président de la République du Sénégal pour l’informer du cri de cœur des populations de la région Fouta et aussi sensibiliser l’opinion publique sur un problème «qui risque d’empoisonner à long terme les rapports entre les autorités et la communauté» lésée.

Dans une lettre ouverte adressée au président Macky Sall, les populations menacées de transfert demandent l’arbitrage du chef de l’Etat afin de trouver une solution à la révolte des populations du Fouta concernant la cession de 10 000 hectares de terres agricoles à la société Afri-Partners pour la culture de riz haut de gamme sur les périmètres des communes de Dodel et de Démet, sans la prise en compte des intérêts des populations locales.

Les autorités sénégalaises tentent de privilégier une approche inclusive pour endiguer la crise qui risque d’aller crescendo et éviter une réédition du drame de Fanay qui a donné lieu à des événements tragiques le 26 novembre 2011 qui ont occasionné des pertes en vies humaines, des dommages corporels à vie, et un déséquilibre écologique et social majeur, suite à la destruction de milliers d’hectares de forêts et de faunes classées et un déplacement de la population.

La situation des populations de cette partie du Sénégal est jugée «très précaire.» Les victimes d’expropriations abusives réclament de les intégrer en tant que bénéficiaires de tout projet dans la zone.

La situation des populations de cette partie du Sénégal est jugée «très précaire.» Les victimes d’expropriations abusives réclament de les intégrer en tant que bénéficiaires de tout projet dans la zone.

LE1

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