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Akhannouch pousse Nada Biaz à la présidence de l’Universite Hassan II pour consolider sa mainmise sur Casablanca

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Cette candidature de l’épouse Hassan Benomar, membre du bureau politique du parti du Chef du Gouvernement le RNI, suscite les plus grandes réserves du corps professorale de l’Université Hassan II.

Le Chef du Gouvernement Aziz Akhannouch, aurait selon nos informations, proposé la candidature de Nada Biaz, directrice générale du groupe ISCAE au poste de Présidente de l’Université Hassan II. « C’est une candidature de dernière minute qui a été imposée par Akhannouch», nous confie une source proche du dossier. «Et ce, alors même que beaucoup de mises en garde ont été faites contre une telle candidature qui va soulever des passions à l’Université» ajoute-t-il. Et de poursuivre : «Elle n’a jamais enseigné dans une université et son parcours académique s’arrête à un Bac+4 ISCAE. Si elle prend la présidence du l’Université, ça serait une première dans l’histoire du pays».

Nada Biaz, n’est pas à son premier «coup de pouce» du RNI, le parti politique de son mari Hassan Benomar.

En 2015, elle bénéficie du «sponsoring» de Salaheddine Mezouar pour décrocher le poste de Directrice Générale à l’ISCAE. Au terme de son mandat, elle reçoit une deuxième fois le soutien du Ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Économie numérique et membre du RNI, Moulay Hafid Elalamy.

«Mais les dès ne sont pas jetés», rétorque notre source. «Il n’est pas sur qu’Akhannouch puisse convaincre le ministre pamiste, Abdellatif Miraoui, en charge de l’enseignement supérieur

Rappelons, que le mari de Nada Biaz, Hassan Benomar traine plusieurs casseroles. En 2021, il a été accusé par dix élus de détournement de fonds de la commune de Ain Sebba qu’il présidait.

Mainmise sur Casablanca

Contrôler Casablanca a été l’un des premiers objectifs de Aziz Akhannouch depuis son élection en septembre 2021.

Contrairement aux apparences, Akhnnaouch ne gère pas de la métropole via Nabila Rmili, mais bel est bien à travers Mohamed Boussaid. Sans attribution officielle aucune, l’ancien Wali de Casablanca, ne chôme pas. Il règne en roi sur la plus grande région du royaume.

«Toutes les décisions du conseil de la ville sont traitées d’abord par Boussaid. Nabila Rmili, fait de la figuration», nous confie un élu de la ville.

Nada Biaz président de l’Université de Hassan II, consoliderait la mainmise du RNI et de Boussaid sur la ville. Une revanche silencieuse de celui qui est sorti des affaires par la petite porte suite à une colère royale.

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