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Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, ex-premiers ministres d’Algérie, écopent de 15 et 12 ans de prison

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Les deux anciens Premiers ministres, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, poursuivis pour «dilapidation de deniers publics», «octroi d’indus avantages» et «abus de fonction» dans l’affaire de montage automobile, ont été condamnés, mardi, respectivement à 15 et 12 ans de prison ferme par le tribunal de Sidi M’hamed à Alger.

Deux ex-premiers ministres algériens, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, jugés pour des faits de corruption à Alger, ont écopé respectivement de quinze et douze ans de prison ferme, mercredi 10 décembre, dans un procès historique.

Une amende de 75000€ a été également prononcée à l’encontre de Abdelmalek Sellal pour les mêmes charges.

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L’annonce de ces verdicts intervient à deux jours d’une élection présidentielle rejetée massivement par la rue, qui critique les candidats en lice. Ceux-ci ont tous été, de près ou de loin, associés au pouvoir de l’ex-président Abdelaziz Bouteflika.

Le tribunal a condamné par contumace à 20 ans de prison ferme, l’ancien ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb (actuellement en fuite) contre lequel un mandat d’arrêt international a été lancé. 

L’ancien ministre de l’Industrie et des mines, Youcef Yousfi a été condamné, quant à lui, à 10 ans de prison ferme, tandis que l’ancien ministre des Travaux publics et des Transports, Abdelghani Zaalane a été acquitté.

Des peines de 10 ans et 5 ans de prison ferme ont été respectivement prononcées à l’encontre de l’ancien ministre de l’Industrie, Mahdjoub Bedda et l’ex-wali de Boumerdes, Nouria Yamina Zerhouni.

C’est la première fois depuis l’indépendance, en 1962, qu’étaient jugés des dirigeants de ce rang. Ce procès était le premier consécutif aux vastes enquêtes sur des faits présumés de corruption, ouvertes à la suite du départ forcé du président Bouteflika et soupçonnées de servir opportunément des luttes de clan au sommet dans l’après-Bouteflika.

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