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Sécurité et lutte antiterroriste au menu de la seconde journée du sommet africain

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Les travaux du 31e Sommet de l’Union africaine qui se tient dans la capitale mauritanienne Nouakchott les 1 et 2 juillet courant, ont repris ce matin au centre international des conférences Al Mourabitoune. La séance a été consacrée à la situation de la paix et de la sécurité dans le continent et a été ouverte par le président de la république de la Sierra Leone, Julius Maada Bio.

Dans la foulée, Ismail Charghi, commissaire à la paix et à la sécurité à l’UA, a présenté un rapport sur la situation qui prévaut en Afrique et en particulier dans les foyers de tension, à savoir le sud Soudan, la Libye, la république démocratique du Congo, la Centrafrique, le Mali et l’ensemble de la région du Sahel.

Dans son rapport, Charghi a préconisé des solutions et des mesures à même de baisser les tensions et à essayer de faire taire les armes pour baliser la route à un développement durable, véritable planche de salut d’une population africaine qui aspire à un avenir meilleur. Un débat approfondi s’en est suivi avec les participants.

La sécurité entre la poire et le fromage avec Macron

Le président français est l’invité d’honneur de ce Sommet. Attendu ce lundi à Nouakchott, Emmanuel Macron doit se réunir et déjeuner à huis clos avec les chefs d’Etat du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad) et le président de la Commission de l’UA, le tchadien Moussa Faki Mahamat.

Cette réunion, en marge du sommet africain, intervient au moment où deux attentats terroristes ont ensanglanté le Mali. Le premier à la voiture piégée a eu lieu le vendredi 30 juin ayant ciblé le quartier général de la force anti terroriste du G5, à Sévaré, au centre du pays ayant fait cinq morts dont deux soldats. Le deuxième attentat-suicide a eu lieu hier dimanche et a visé les soldats français de l’opération Barkhane dans la région de Gao au centre-nord du Mali.

Deux attentas en guise de message au président français pour lui signifier que le terrorisme au Sahel n’est pas encore vaincu et les groupes sévissant dans cette vaste partie du continent sont en mesure de frapper là où ils veulent. Situation qui traduit la fragilité sécuritaire de ces pays.

Noureddine Boughanmi, journaliste polyglotte avec plus de trois décennies d'expérience dans différents supports marocains et étrangers. Passionné de littérature, d'actualité et d'art, il a interviewé, en français, en anglais et en arabe des dizaines d'acteurs politiques de renommée mondiale. Durant les années 1980 et 1990 il a roulé sa bosse entre la Tunisie, la France, l'Indonésie, l'Afrique du Sud avant de s'installer définitivement au Maroc

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