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Le pape François exprime son soutien au Pacte de Marrakech sur les migrations

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Dans sa bénédiction urbi et orbi, le pape François a réaffirmé dimanche son soutien au Pacte Mondial sur les Migrations adopté la semaine dernière à Marrakech. Le souverain pontife a appelé la communauté internationale à œuvrer avec responsabilité, solidarité et compassion vis-à-vis des migrants. Le pape François a expliqué que le Pacte de Marrakech constitue un cadre de référence pour la communauté internationale, souhaitant que cette dernière puisse œuvrer, grâce à ce Pacte mondial, avec responsabilité, solidarité et compassion vis-à-vis de ceux qui ont quitté leur pays.

 
Adopté par 150 pays, le Pacte de Marrakech était l’occasion pour le souverain pontife d’exprimer sa position sur un sujet dont il a fait un point fort de son pontificat. Et traiter ce sujet par l’Eglise romaine, la plus haute autorité du catholicisme, devant des dizaines de milliers de fidèles rassemblés sur la Place Saint-Pierre pour écouter la prière de l’Angélus, retransmise en direct aux quatre coins de la planète, explique la plus haute importance que constituent les sujets de migration dans l’agenda du pape Jorge Mario Bergoglio.

Dans son homélie, exprimée du haut d’un balcon de la basilique Saint-Pierre de Rome, le pape François, qui devait initialement assister à Marrakech aux travaux des Nations unies ayant abouti au Pacte de Marrakech, avant de reporter sa visite au Maroc pour des raisons de calendrier, et même si le texte n’est pas contraignant, a tenu à soutenir le Pacte de Marrakech qui, en plus de prôner l’interdiction des détentions arbitraires et n’autorisant les arrestations qu’en dernier recours, recense les nobles principes en termes de défense des droits de l’Homme, des enfants, la reconnaissance de la souveraineté nationale et l’intégration des migrants.

Le Pape François est attendu au Maroc pour une visite officielle dans le royaume, du 30 au 31 mars 2019, à l’invitation du roi Mohammed VI, la deuxième du genre pour un chef de l’Eglise catholique, après celle de Jean-Paul II en 1985.

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