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Le Japon autorise l’abdication de l’empereur Akihito

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Le Parlement japonais a voté une loi pour permettre à l’empereur Akihito, âgé de 83 ans, de céder le trône à son fils aîné le prince Naruhito. Le texte prévoit que l’empereur renonce à ses fonctions à la fin de 2018, pour ouvrir la voie de la succession au prince héritier au début de 2019.

Ce vote du Parlement est une première, car jamais il n’y a eu d’abdication d’un empereur au Japon en plus de deux siècles. L’empereur Akihito, représentant symbolique de l’Etat, est privé de la plupart des droits des citoyens japonais, comme celui de prendre sa retraite. Le Parlement a dû voter une loi spéciale pour lui permettre d’abdiquer. Et cette loi ne s’applique qu’à lui.

La dynastie impériale japonaise est liée au shinto, la religion première des Japonais, et celle-ci considère l’empereur comme une sorte de pape japonais.

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La dynastie impériale est un enjeu de pouvoir politique au Japon. La droite veut maintenir l’empereur en état d’apesanteur. Ni homme ni Dieu, comme au temps de la Constitution de Meiji qui date de 1889. La droite refuse de reconnaître à son empereur la possibilité d’abdiquer, car ce serait remettre en cause le principe qu’il est sacré et inviolable et non pas un citoyen japonais du XXIe siècle comme les autres.

LE1 avec agences

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