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Anti-terrorisme : Le Maroc au chevet des pays arabes

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Le Maroc a souligné sa disposition à mettre son expérience en matière de lutte anti-terroriste au profit des pays arabes en vue d’intensifier la coopération et d’échanger les expertises dans ce domaine. Dans ce sens, Rabat estime que les défis sécuritaires liés à toutes les formes du crime qui menacent la sécurité nationale des pays, plaident en faveur d’une action commune entre les pays arabes. C’est dans le cadre des travaux de la 35ème session du conseil des ministres arabes de l’Intérieur qui s’est ouverte mercredi à Alger, que Abdelouafi Laftit, ministre marocain de l’Intérieur, a affirmé qu’aucun pays ne peut prétendre combattre, à lui seul, le phénomène du terrorisme et le crime transfrontalier sans une coopération intense et efficace avec les différentes parties.

Conscient de la dimension internationale du phénomène du terrorisme et du crime organisé, le Maroc reste disposé à renforcer l’action commune entre les pays arabes dans tous les domaines sécuritaires, le Maroc ayant traduit cette approche dans les faits par la signature de 40 accords de coopération bilatérale dans ce domaine.

De plus, cette dynamique a pris une dimension plus profonde pour le Maroc en s’orientant vers le renforcement de la coopération entre les pays africains amis dont une grande partie constitue un prolongement géographique de la région arabe.

Il faut reconnaître que le Maroc, de part sa position géostratégique, n’est pas à l’abri de ces menaces, ce qui l’amène à développer constamment sa stratégie sécuritaire notamment en ce qui concerne la lutte contre l’émigration clandestine, le trafic de drogue et leur combinaison avec le crime organisé et transfrontalier. Et face à un contexte international et régional marqué par la recrudescence des vagues d’émigration clandestine, le Maroc connait de nouveaux changements en matière de flux humains, face auxquels les pouvoirs publics ont adopté une série de mesures, en conformité avec le droit international, parmi lesquelles les deux opérations de régularisation de la situation administrative en séjour irrégulier dans le pays.

Dans le même ordre d’idées, le ministre de l’intérieur a souhaité que la réunion d’Alger s’érige en mécanisme institutionnel de nature à promouvoir la coordination sécuritaire pour la hisser à un niveau avancé à l’instar du reste des expériences internationales réussies, ainsi qu’en force de proposition au sein des rencontres internationales et influentes dans les décisions internationales sécuritaires et ce, dans l’intérêt des pays arabes.

D’autre part, l’élection du Maroc au Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union africaine est un signe de confiance des pays africains en les capacités de Rabat à exploiter ses potentialités pour servir les intérêts du continent et renforcer la paix et la sécurité au niveau international.

Le Maroc, qui juge que le temps est venu de donner un nouveau souffle à la coopération inter-arabe dans le cadre du partenariat sud-sud, estime également que ces défis nécessitent une prise de conscience collective loin de toutes surenchères en matière de traitement de la question de la sécurité des pays, en tirant les leçons des expériences de certains pays en vue de surmonter tous les différends et les calculs politiciens et géostratégiques étriqués et de développer les mécanismes de coopération et d’action commune.

D’ailleurs, les autorités marocaines n’ont eu de cesse d’exprimer leur conviction que chaque pays arabe avec des frontières nationales sécurisées, et attaché aux valeurs démocratiques et au droit des personnes au développement, dispose de tous les fondements qui l’habilite à soutenir le système sécuritaire arabe et devenir un acteur majeur dans la protection de la région des dangers qui la guette.

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