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Ahmed Abbadi représente le Maroc au Dialogue interreligieux tenu au Vatican

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Le Pape François a rencontré ce mercredi, au Saint-Siège à Rome, les participants à la réunion qui a rassemblé, au Vatican, l’Institut royal pour les études interconfessionnelles de Amman (Jordanie) et le Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux. Des représentants des trois religions du Livre (Islam, Christianisme, Judaïsme) ont assisté à cette rencontre. Le Maroc y était représenté par Ahmed Abbadi, Secrétaire général de la Rabita Mohammedia des Oulémas.

Les douze participants ont débattu autour des «valeurs partagées dans la vie sociale et politique», un thème divisé en trois thématiques :

  1. Citoyens et croyants, perspectives chrétiennes et musulmanes;
  2. Nos valeurs partagées et nos spécificités respectives;
  3. Tendre la main aux nécessiteux et aux vulnérable, une préoccupation commune pour chrétiens et musulmans.

 

Discours du pape François

C’est un plaisir pour moi de vous souhaiter la bienvenue. Et je vous remercie beaucoup d’être venus ici pour ces salutations.

J’ai été très, très content – et je l’évoque souvent – de ma visite en Jordanie. C’est un beau souvenir que je conserve en moi.

Le travail que vous faites est un travail de construction. Nous vivons un temps où nous nous sommes habitués à la destruction que provoquent les guerres. Et le travail du dialogue, du rapprochement nous aide toujours à construire.

Dans une réunion de ce type, le mot le plus important est ‘dialogue’. Et le dialogue consiste à sortir de soi-même, par la parole, et à écouter la parole de l’autre. Les deux paroles se rencontrent, les deux pensées se rencontrent. C’est la première étape d’un chemin.

Après cette rencontre de la parole, les cœurs se rencontrent et commence un dialogue d’amitié, qui finit par une poignée de main. Parole, cœur, main. C’est simple ! Un enfant sait faire cela… Pourquoi ne le ferions-nous pas ? Et ceci est – petit, petit, petit – le pas de la construction, de l’amitié, de la société. Nous avons tous un Père commun : nous sommes frères. Marchons sur cette route, c’est beau ! Je vous remercie parce que vous êtes convaincus qu’il est bon de marcher sur cette route.

Je vous remercie beaucoup de nouveau. Je vous demande humblement de prier pour moi et je vous promets de prier pour vous. Merci !

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